Monday, September 24, 2012

L’heure des présentations !




Mes amis ce soir est votre jour de chance, je publie de nouveau pour vous, rien que pour vous (j’ose à peine imaginer l’état de réjouissance dans lequel vous vous trouvez devant cette nouvelle mise à jour) ! Je vais à présent vous parler de quelques rencontres importantes (pour ne pas dire belles) que j’ai fais depuis mon arrivée (je socialise parfaitement bien ici).


Tout d’abord je voudrais vous parler de Barbara, parce que je sens que ça va être une entente plus que cordiale qui va s’établir entre nous. Barbara est une parisienne âgée de 24 ans (pas une banlieusarde, non, une vraie parisienne) disposant d’une particularité incroyable : celle d’être extrêmement ouverte. Accessoirement, elle est aussi PDG d’une entreprise qu’elle vient de fonder. Son créneau ? L’entreprenariat. Je vous explique en gros ce que j’ai compris : depuis quelques temps, Barbara ratisse les quartiers les plus pauvres et les plus violents de la ville (Hillbrow, Yeoville…) à la recherche de personnes ayant un projet, une volonté d’entreprendre mais ne disposant pas de moyens nécessaires pour mettre leur plan en application. Son rôle est ensuite de réfléchir et de choisir, avec ses collègues, six idées les plus viables, les plus brillantes parmi celles qui leur ont été présentées. Des investisseurs seront mis sur le coup par l’entreprise de Barbara pour les financer, permettant ainsi à des personnes sans ressources, qui ne pouvaient pas espérer de malgré tout s’en sortir et de créer leur propre affaire. Brillant comme concept, non ? Bon, quand vous voyez Barbara, vous êtes loin de vous douter que c’est un courageux génie humaniste, néanmoins faut bien reconnaitre que les apparences sont souvent trompeuses !






J’ai rencontré ce pseudo esprit grâce à Lena, une allemande de 23 ans avec qui j’ai eu affaire au boulot. Lena fait du volontariat dans une association de soutien aux enfants immigrés. Elle a débarqué ici en même temps que moi, donc c’est un peu ensemble qu’on a fait nos premiers pas dans cette grande ville qu’est Johannesburg. Une fois, Danielle, une actrice rencontrée au théâtre, s’est joint à nous pour aller voir une pièce qu’évidement nous n’avons pas payé pas car Danielle connait plein de monde. Cette sud-africaine blanche a l’air tellement fière de son pays, tellement enthousiaste pour lui qu’elle m’a donné toute une liste des endroits sûrs à fréquenter, des évènements du moment, et tout un tas de conseils qui quand vous êtes dans un pays comme l’Afrique du Sud, constituent un véritable trésor. Pour revenir à Lena, c’est avec elle que j’ai vécu des moments fort tel que celui de me planter de sens sur la route parce que l’espace d’une seconde j’ai oublié que ces fichus anglais ne pouvaient pas conduire comme tout le monde ou encore celui de partager un de mes premiers repas à l’appart : elle a eu le bonheur de tester la bonne cuisine gastronomique d’une française, à savoir des pâtes au poivre (je n’avais pas encore acheté de fromage et de viande, et d’ailleurs je n’en ai toujours pas acheté).


Et puis après de fil en aiguille, les autres sont arrivés : Yvanna, française de la promo de Barbara, Steven, originaire du Bénin mais ayant vécu en France, Alain, originaire d’Ethiopie mais ayant vécu à New-York et à Montréal, Marie-Car, Hollandaise établie ici et son amoureux Andilet, véritable sud-africain qui lève le petit doigt de manière assez efféminée quand il cherche à imiter les français, Surprise, Gamu, Lumka, Zuko, eux aussi des locaux confirmant la représentation que je me suis fait des sud-africains : celle d’un peuple accueillant, ouvert et extrêmement généreux. 




Nos repas, nos sorties sont ponctuées de conversation mêlant l’anglais, l’allemand, le français, des fois le zoulou. La plupart des personnes que je rencontre ici ont ce don de passer d’un langage à l’autre. Ils maitrisent en général trois dialectes parfaitement voir jusqu’à sept langues locales pour certains.

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