Wednesday, December 5, 2012

La colloc avec JC en des temps pluvieux

En ce mois de décembre, Jean-Charles, un étudiant belge habitant près de Bruxelles (comme tous les Belges d’ailleurs) est en galère d’appart et vient partager notre quotidien au sein de la septième avenue. C’est génial parce que du coup on a été obligés de ranger un minimum avant son arrivée et pour la première fois depuis des années,j’ai mon dressing en ordre. Prevue en photo bientot. (je suis super fière de moi)

Jean-Charles c’est le genre très facile a vivre, il a passé six mois en Afrique du Sud et va repartir dans son pole nord pour les fêtes. Comme son avion part aux alentours de la mi-décembre, dans notre générosité incommensurable, on a decidé de le loger en échange de modestes services (ménage, cirage de pompe, préparation des repas, nettoyage, repassage...)
Ce que j’ai oublié de calculer c’est l’alliance Titi/JC contre moi meme qui nait de cette collocation. J’ai à présent non plus un mais deux énergumènes qui jouent au ballon dans le salon, râlent parce que le matin je mets un petit peu de temps à me préparer, se fouttent de ma gueule parce que je cherche mon portable dans tout l’appart en râlant pendant cinq minutes avant de le retrouver dans ma poche ou parce que je hurle en voyant une énoOOorme sauterelle se balader sur la moquette. Bref, cette solidarité masculine est très difficile à vivre et j’envisage sérieusement l’exil chez Barbara (avant de me rappeler que venant d’y emménager, elle n’a toujours pas de meubles et que je préfère me faire harceler par deux bellâtres que dormir par terre). En fait, comme c’est les vacances d’été, de nombreux campus étudiants ferment et sont réquisitionnés pour je ne sais quoi et ça fait chier tout le monde parce que nombre de jeunes âmes studieuses n’ont du coup plus de logement.

Niveau activités, il pleut des cordes depuis une semaine, ça devient excessivement énervant toute cette flotte alors que psychologiquement je me suis preparée à avoir un deuxième été. On ne peut pas faire grand chose avec un tel temps. Je noie mon désaroi dans des séances de shopping intensesaux Rosebank et Fourways malls. La vie se fait dure, je sais. Je relativise en me disant qu’à l’heure où j’écris cet article, il fait 5 degrés à Bordeaux et que certains sont déjà en train de plancher pour des exams et qu’il doit donc y avoir plus malheureux que moi.

 

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